Airbnb, un problème pour Bordeaux ?

chambre airbnb

Sur un concept de locations de courtes durées entre particuliers à l’origine « bed and breakfast », Airbnb s’impose de plus en plus parmi les solutions d’hébergement à Bordeaux pour des week-end, séjours… plutôt que l’hôtel.
Son développement est plutôt à voir d’une manière positive dans une ville puisque qu’elle est synonyme d’une croissance touristique comme peut en constater la ville de Bordeaux.

Néanmoins, l’arrivée massive de logements de vacances « entre particuliers » (au nombre de 3095 en Mars 2016 selon une étude de Tom Slee) engendrerait la transformation de logements étudiants vers la mise en place de locations saisonnières pouvant ainsi rapporter le double à un propriétaire.

Exemple : un appartement T2 loué 600 euros par mois à un résident bordelais pourra être loué via Airbnb environ 50 euros par nuit à un touriste soit 1000 euros pour 20 jours.

Ainsi les studios et appartements principales cibles des touristes génèrent une diminution du parc locatif dans un premier temps et à la longue une augmentation des loyers sur Bordeaux Métropole.

Les différents secteurs de l’hôtellerie ne peuvent actuellement s’en plaindre, en effet, on note en 2015 une croissance allant de 7 % pour l’hôtellerie économique à 10,7 % pour l’hôtellerie haut de gamme.
Pour autant, les débats ne sont pas clos à la mairie de Bordeaux souhaitant que la taxe de séjour soit appliquée.

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1 réponse

  1. Septic dit :

    Bonjour, votre article résume plutôt bien l’équation. Pour autant, où en est-on exactement de l’application de la loi ALUR sur Bordeaux ? A quelles conditions l’autorisation de pratiquer le meublé de tourisme est accordée dans la ville ? Totalisant plus de 200 000 habitants, Bordeaux devrait normalement exiger l’application du principe de « compensation » (injouable à mon sens et défavorable à terme au commerce) ?

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